Bonsoir,
Voici présenté ce soir un "grand" projet, qui m'a bien occupée ces dernières semaines, depuis mon retour de vacances du Portugal, fin septembre dernier.
Il s'agit d'un projet que j'ai intitulé :
"Portugal, carnet de voyages"
mais que j'aurai pu aussi appelé "Portugal authentique", dans la mesure où il regroupe une sélection de photos, fruits de plusieurs voyages que j'ai effectué au Portugal, pays d'origine de mon cher et tendre époux, depuis quelques 27 ans.
Ces photos représentent pour moi
tout ce qui fait "l'âme" du Portugal
A savoir : les barques colorées, les cheminées ciselées et les maisons blanchies à la chaux, les amandiers en fleurs, les orangers, les décors en azulezos bleus et blancs, les cigognes, le chêne-liège, le fado, le tramway à Lisbonne, la gastronomie avec la "cataplana" et les sardines grillées, ses fameux vins, tel le porto, etc...
Je suis sûre que j'en oublie et que bien d'autres photos auraient mérité d'être insérées dans ce mini-album.
Je suis tout de même parvenue à glisser quelques 28 photos dans ce mini-album, sans trop avoir à les rogner, ce qui est déjà un exploit !
Il s'agit d'un mini-album de 17 cm de côté lorsqu'il est fermé, ou plutôt 2 mini-albums, qui sont solidaires entre-eux, tout en étant indépendants ... c'est à dire un mini-album en tant que tel, composé d'un livret intérieur, avec un rabat, des pochettes et des tags un peu partout ...
Le voici en photos :
(attention, installez-vous confortablement,
cela risque d'être un peu long)
La couverture du mini-album "2 en 1":
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
En ouvrant le mini-album, on découvre sur la gauche la photo d'une de ces barques de pêcheurs d'Aveiro, qu’on appelle les "Moliceiros", très colorées au niveau de la proue ; ces embarcations servaient autrefois à cueillir une sorte d’algue nommée 'Moliço', utilisée comme engrais dans l’agriculture ; cette activité était très abondante au XIXème siècle mais, de nos jours, elle n’est malheureusement plus rentable ; les bateaux servent aujourd'hui pour la plupart d’attraction touristique et, une fois par an, embellis et remis ‘à neuf’, ils participent à une course très animée, "la course des Moliceiros" ...
Sur la page de droite, l'architecture traditionnelle portugaise avec la photo d'une maison typique blanchie à la chaux, dont le bas de mur et les encadrements de porte et de fenêtres sont peints en ocre ou en bleu, avec un bougainvillier grimpant le long du mur de façade :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sur la photo suivante, le mini-album est ouvert entièrement, avec sous le rabat de gauche, deux nouvelles photos représentant des scènes de la vie quotidienne qu'on peut encore avoir la chance de voir au Portugal : la barque d'un pêcheur ramenée sur la plage tirée par des boeufs, ou bien encore des ânes portant leurs fardeaux (j'aurai pu aussi insérer la photo d'une charette tirée par des chevaux véhiculant des gitans ; j'ai eu l'occasion d'en rencontrer fréquemment sur les routes du Portugal) :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sur la photo qui suit, je vous montre le livret désolidarisé, qui laisse découvrir une photo avec un nid de cigogne ; au Portugal, la cigogne peut être rencontrée dans les rives du Tage, du Douro et du Guadiana, mais là où elle est la plus abondante c'est dans le Parc naturel de la vallée du Gaudiana au sud du Portugal à la limite de la frontière espagnole, et cela en raison de la faible perturbation humaine et de l'anbondance d'endroits propices à la nidification ; sur la route qui descend vers le sud en traversant les montagnes depuis l'Alentejo, on voit des nids à presque chaque poteau électrique à certains endroits ; ici sur la photo, le nid repose sur une cheminée :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sous la photo avec le nid de cigogne, se trouve une pochette avec un tag, que je vous présente sur ses deux faces : un portugais prenant la pose en bord de route :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Au verso, des chênes-lièges, car ces arbres sont extrêment répandus dans le pays. On les trouve dans toutes les régions, et plus particulièrement dans l'Alentejo. Le Portugal produit à lui seul une grande partie de liège dans le monde, environ 50%, ce qui en fait le premier producteur mondial. Avec l'Espagne, ils en produisent tous les deux 80% dans le monde. Le liège est entre autres utilisé pour fabriquer des bouchons de bouteille. Mais pour cela il faut être patient. En effet l'arbre doit atteindre un âge de 20 à 30 ans avant qu'un premier « démasclage » (extraction du liège) soit effectué, puis neuf années sont nécessaires avant un deuxième. Ce n'est que lors du troisième « écorcage » que le liège est utilisable. Il est alors empilé par planches à l'air libre, puis bouilli, et enfin trié en fonction de son épaisseur et de sa qualité.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Voici à présent la présentation du livret intérieur avec sa 1ère page et, comme je le disais précédemment, la photo d'une maison typique blanchie à la chaux, dont le bas de mur et les encadrements de porte et de fenêtres sont peints en ocre ou en bleu, avec un bougainvillier grimpant le long du mur de façade :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
La photo suivante présente, à gauche, une photo de Vilamoura et de sa marina ; situé dans l'Algarve près de Quarteira et construit par des promoteurs à l'emplacement d'un ancien port romain, le complexe dispose d'un port de plaisance, d'une académie de golf avec cinq terrains de golf, notamment le golf de Vilasol appartenant aux anciens pilotes de Formule 1 Nigel Mansell et Ayrton Senna, lequel possède également une demeure à Val do Lobo et un circuit de karting à Almansil. Le projet architectural de Vilamoura a été lancé dans les années 1960 ; il occupe une superficie de 1600 ha. En 2012 , Cristiano Ronaldo a ouvert dans cette commune une boite de nuit appelée "Seven Vilamoura".
A droite, on grille la sardine, et c'est une réalité, au Portugal ; la sardine est reine ! au mois d'août, on peut s'initier à ce sport de dégustation national en assistant au festival de la sardine qui a lieu à Portimao en Algarve ; bien plus qu'un met savoureux, la sardine y est une image de marque :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Vient ensuite au fil du livret, une pochette avec un tag et deux photos ; au recto, la photo d'un moulin ; le Portugal possède, en effet, un très grand nombre de moulins. il s’agit le plus souvent de moulin-tour cylindrique, avec toiture conique :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Au verso du tag, Tavira, jolie ville côtière située en Algarve, au pied d'une colline cernée par les vestiges des murailles construites par le roi Denis. Préservée du développement touristique pendant de longues années, la ville, traversée par le fleuve rio Gilão, a gardé toute sa fraicheur. Tavira possède de jolis ponts et une incroyable quantité de monuments religieux. Les toits des bâtiments en biseau donnent à la vieille ville une très belle unité architecturale. Il est agréable de s'y promener à pied à travers ses étroites ruelles, ses bords de fleuve agrémentés de jardins :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
On poursuit au fil du livret, avec un "arrêt sur image" sur le chêne-liège, encore et toujours, mais cette fois-ci, empilé par planches à l'air libre et puis aussi une ruelle comme on en trouve au sein d'un petit village tranquille, selon l'architecture traditionnelle portugaise : des maisons blanchies à la chaux :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Sans oublier les "petits plaisirs" que sont les vins de Porto et d'autres régions, comme le Douro, et la gastronomie portugaise, avec la fameuse "cataplana", l'excellence du plat à partager ! (la cataplana est un récipient, mais aussi les aliments confectionnés dans cette sorte de poêle de cuisson typique de l'Algarve ; elle sert pour cuire le plus souvent des fruits de mer, du poisson, de la viande ou même des légumes) :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Vient ensuite au fil du livret, une nouvelle pochette avec un tag et deux photos ; au recto, des oranges, fruits de luxe jusqu'à la première moitié du 20ème siècle ; originaire de Chine l'oranger a été introduit en Europe sous sa forme amère par les arabes pendant les croisades puis, dans un second temps, au 16ème siècle par les navigateurs portugais sous sa forme douce :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Au verso du tag, un amandier en fleurs ; il faut être là en janvier ou février pour admirer ce spectacle qui vous feront aimer l'Algarve pour toujours ; par petits groupes, ils entament le bal, puis l'éclatante blancheur parfois teintée de rose les envahit tous jusqu'au rondo final des pétales cédant sous un vent du nord sec et froid ou sous le vent de la mer.
Les amandiers ne sont pas arrivés tout seuls en Algarve de leur lointaine origine caucasienne. ; une légende court dans le pays sous différentes versions, rappelant une fois de plus l'influence de la longue occupation maure qui a façonné ce pays en un immense jardin. Cette légende est très connue : Il est dit que sous l’occupation des maures, en Algarve, un roi arabe s’éprit d’une princesse qui venait du Nord ; avec le temps, et alors que sa princesse éprouvait la nostalgie des champs couverts de neige de sa terre natale, son époux eut une idée lumineuse : il ordonna de planter des amandiers dans toute la région ; ainsi, quand vint le printemps avec tous les arbres en fleurs, la princesse pensa voir de la neige et elle en fut si heureuse que sa tristesse disparut pour toujours.
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Ensuite, comment envisager le Portugal sans évoquer en photos, les azulezos, ces célèbres carreaux ou ensemble de carreaux de faïence décorés et ornés de motifs géométriques ou de représentations figuratives, ainsi que le célèbre tramway de Lisbonne ; c'est tout le charme de vieux engins rutilants qui donnent à la ville son côté authentique ! surtout la ligne n° 28, qui offre un trajet vraiment sympa, en vous emmenant dans les anciens quartiers :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Et puis, toujours au fil du livret, le charme d'un petit village de pêcheurs, avec un zoom sur une femme qui sèche le poisson sur la plage en plein soleil, scènes typiques de la vie quotidienne :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Vient ensuite une troisième pochette avec un nouveau tag : au recto, la photo d'un pêcheur réparant son filet et au verso les femmes aux 7 jupons de Nazaré ; encore aujourd’hui plusieurs femmes portent leur habit traditionnel (surtout les plus âgées qui se dédient à la vente de poisson) ; la légende dit qu'elles portent sous leur jupe le nombre de jupons correspondant au nombre de jours qui restent avant le retour de leurs maris (un pêcheur partant généralement 7 jours en mer, elle commence avec 7 jupons !) :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Nous poursuivons au fil du livret et ne pouvons faire l'impasse sur le fado ; un châle, une guitare portugaise, une voix et beaucoup d’émotion. En 2011, le fado en tant que chanson urbaine de Lisbonne, symbole identitaire de la ville et du pays, a été inscrit par l'UNESCO au patrimoine de l'humanité.
A Lisbonne, près de Madragoa, se trouve la maison où vécut Amália Rodrigues, transformée aujourd'hui en musée. C'est la chanteuse de fado la plus charismatique, qui a internationalisé le fado en l'exportant dans les grandes salles européennes. Dotée d'une grande présence en scène et d'un goût naturel du spectacle, c'est à elle que l'on doit l'image classique de la robe noire avec le châle ; la photo ci-dessous représente une sculpture créée en son hommage par Oliveira Domingos ; elle se trouve précisément à Belém à Lisbonne, à proximité du Tage.
Sur la photo de droite, le charme d'un petit village :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
La dernière page du livert intérieur présente une scène de la vie quotidienne :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Mais soulevons ce feuillet pour y découvrir une de ces cheminées typiques qui fait tout le charme des maisons portugaises, "le petit détail qui fait toute la différence" et puis un chanteur de fado : Dans son essence, celui-ci chante l’émotion, les chagrins d'amour, la profonde nostalgie, cette célèbre « saudade» de celui qui est parti, la vie quotidienne et les conquêtes. Les rencontres heureuses et malheureuses de la vie sont aussi pour lui un thème infini d'inspiration :
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
Voilà pour cette escapade en pays ibérique ; j'espère que le voyage vous aura plu ; à défaut de vous rendre au Portugal, vous en aurez eu un bref aperçu, en espérant que cela vous mette l'eau à la bouche et vous décide pour une prochaine destination, qui sait ?
J'ai réalisé une fiche technique complète et détaillée de ce mini-album ; vous la trouverez dans la rubrique "trucs et astuces", "fiches techniques, tutoriels, schémas, pas à pas ..." sous la bannière de mon blog et je vous mets un lien ICI
Vous pourrez ainsi réaliser un mini-album de ce type depuis votre domicile et progresserez à votre rythme.
Vous pourrez également décliner le projet en de mutliples possibilités.
Pendant que je réalisais ce mini-album, ma soeur (qui s'est mise au scrap tout aussi intensément que moi !) confectionnait elle aussi un mini-album de ce type mais pour y regrouper les photos d'un mariage ; c'est une autre version bien sympathique, que je vous montrerai dans un autre post.
Merci de votre visite et des commentaires que vous prendrez soin de me laisser (qui me font toujours beaucoup plaisir), preuve de l'intérêt que vous portez à mes projets et aux tutoriels que je vous livre gratuitement.
N'hésitez pas à me montrer vos propres projets par un lien vers votre blog ou un mail.
Bonne soirée à vous.